Tegallalang et rizières.

Bonjour tout le monde!


Hier soir, nous avons diné dans un resto dans lequel jouait un groupe balinais. Ils ont complètement écorché Bob Marley, U2 et les Guns... Mais ça nous a fait bien rire! C'était vraiment sympa. Nous avons mangé assis autour d'une table basse. C'était une nouvelle fois delicieux.

Nous avons abandonné l'idée du massage, bien trop épuisés pour résister a l'appel de notre lit... 


Ce matin, nous n'avons pas entendu le réveil. Le premier debout était Tom! 
Vers 9.00, petit déjeuner en terrasse, un artiste local est venu nous présenter ses peintures a l'aquarelle, nous lui en avons acheté un pour 100 000 roupies. Il était gentil, et a pris le temps de nous expliqué les diverses significations de ses peintures. 

Puis nous avons pris la route pour aller visiter un temple un peu plus excentré. C'était vraiment plus joli! Aucune comparaison... Sur la route, nous sommes tombés sur une vue imprenable sur les rizières, nous nous sommes donc arrêtés prendre quelques photos. Les gens sont plus pauvres, et les marchands ambulants beaucoup plus présents et insistants... 


Après cet arrêt, nous avons repris la route pour trouver un autre temple que Guillaume avait repéré dans le routard (le Tirta Empul). Nous sommes passés dans des villages très spartiates, loin des sites touristiques. Les enfants nous faisaient des signes et nous disaient bonjour avec un grand sourire. Margaux était aux anges, et leur faisait des coucous dans tous les sens! 

Nous n'avons pas trouvé le temple que nous cherchions, alors nous avons décidé d'aller manger. Nous étions loin de la ville, et il n'y avait pas beaucoup de restaurants... Nous nous sommes arrêtés dans un petit resto très sommaire. La dame nous a présenté des poissons frits qui étaient stockés dans une vitrine non refrigérée... Guillaume aurait bien mangé tout de même, mais pour nous trois, il en était hors de question... 

Margaux avait vu un restaurant lors de notre escale du matin sur le bord de la route. Nous y sommes donc retournés. Il y avait un restaurant splendide au milieu des rizières. Les tables installées sur des terrasses couvertes au beau milieu de la verdure. 

Malheureusement et sans surprise, il n'y avait plus de places. 

Nous avons fini par trouver un petit restaurant un peu plus haut, avec une vue magnifique. La spécialite locale devait être le cochon, puisqu'il n'y avait pas d'autres choix sur la carte. Les garçons ont tenté, Margaux et moi n'avons pris que du riz. Une valeur sûre! En plus, il est tellement bon ici! Les garçons ont été déçus pour la première fois de la nourriture locale, beaucoup trop grasse... 

Pendant que nous mangions, il y avait un défilé de camion et de voitures. Remplis d'hommes en costumes traditionnels. Ca nous a forcément interpelé.

Je suis donc allée demander (dans un anglais approximatif) ce qui se préparait. La dame m'a expliqué gentillement qu'ils fêtaient le jour de l'indépendance de cette ville (Tagallalang), et qu'il y allait y avoir de la musique et des danses traditionnelles un peu plus loin a 15 heures. 

Elle m'a fait un plan sur une carte de leur resto. On était dans les temps. Nous nous sommes donc rendus sur place. Des scooters partout, incroyable! On se demande même comment nous allons faire pour reconnaître les nôtres en repartant. Du coup, on prend des photos de nos plaques d'immatriculation, au cas où.

Le discours religieux était un peu long, Margaux s'impatientait. Il n'y avait que des locaux... Les enfants nous regardaient comme si nous étions des extra terrestres! 
Sûrement surpris par notre peau blanche et les grands yeux bleus de Margaux. Certains d'entre eux semblaient même avoir peur de nous! 

Puis la musique a démarré et la danse également. Nous n'avons pas pu voir grand chose, il y avait énormément de monde... Mais Guillaume a réussi a prendre quelques photos. 

 

Ca n'en finissait plus. Et il se trouve qu'il n'y avait qu'une route pour rejoindre notre hôtel sur Ubud, et qu'elle etait bloquée par le cortège. Impossible de passer. Embouteillés à Bali.

Alors en attendant, nous avons décidé de rouler un peu en scooter dans les alentours.


Sur la route, nous nous sommes arrêtés au pied des rizières. Le paysage était renversant! Des gens y travaillaient. 

Un homme est arrivé, et Guillaume lui a demandé si l'on pouvait aller voir un peu plus loin, marcher entre les rizières. 

Il nous a proposé de nous faire visiter avec lui, nous expliquant que ces rizières lui appartenaient. Nous voila donc partis tous les quatre faire une visite personnalisée avec le patron des lieux! 

Il était très prévenant avec Margaux, n'hésitant pas à la porter ou a lui donner la main quand le chemin était un peu plus escarpé... 

Il ne parlait pas beaucoup anglais, la conversation a donc été très limité. Mais le coeur y était, et il nous a expliqué en chemin le nom de certaines fleurs en balinais.

Tout le long, nous avons croisé des gens en train de travailler. Ils avaient l'air surpris de nous voir là et se moquaient clairement de nous. Ils riaient de nous voir emmerveillés par leur quotidien! 

Il nous a fait pas mal marcher... On a un peu souffert. Mais la visite en valait vraiment la peine. J'en garderais un souvenir formidable. 

Guillaume a pris le temps d'expliquer a Margaux les différentes étapes nécessaires afin de récolter du riz. Elle avait l'air surprise. Elle ne mangera sans doute plus jamais du riz de la même façon. :-)

De retour aux scooters, Guillaume lui a donne 100 000 roupies pour la visite. Ce qui devait être une sacre somme vu la façon dont il nous a remercié... Il nous a dit de revenir quand on voulait... Il était très content, et nous aussi... Cette visite était fabuleuse. Moi qui rêvait de sortir des sentiers battus, voila une journée pleine de rebondissements!


Nous voilà de retour a l'hôtel. Nous avons appelé notre premier hôtel pour savoir s'il avait récupéré le sac de Tom. Visiblement, ils l'ont. Mais on nous a demandé de rappeler un peu plus tard, notre interlocuteur ne parlant pas très bien anglais. On en saura plus dans la soirée. Ce serait vraiment une bonne nouvelle, car nous ne sommes encore pas très loin... 


On file manger. On vous embrasse tous.